Nos électeurs #1 : la voisine vote Shas
Notre voisine vote Shas.
En hébreu ש"ס, en anglais International Organization of Torah Observant Sephardi Jews.
- Update activist : le Shas vu par Israël :
http://www.israelvotes.com/demo/platforms_shas.html
Ministère israélien des affaires étrangères : le Shas vu par ses autorités :
"La présence de quelques Orientaux , et parmi eux un petit nombre doriginaires du Maroc et de Tunisie dans le camp ultra-orthodoxe du parti Shas reflète-t-elle autre chose que leur volonté daccéder à des postes politiques tout en conservant lidentité sefarade ? Les positions du judaïsme ultra-orthodoxe version européenne sont fondamentalement étrangères au judaïsme nord-africain. Le parti Shas nest quun parti hybride, qui ne représente guère leur vraie judéité. Si cette formation a enregistré des succès rapides sur la scène politique, cest par la convergence de divers facteurs : le repoussoir que constituent les partis de gauche perçus comme anti-religieux, la déception vis à vis du Likoud (qui suit celle ressentie à lendroit des travaillistes), les slogans flattant lélément ethnique, enfin laide socio-éducative efficace dispensée par les institutions de Shas. Au demeurant, lidéologie de ce dernier est loin dêtre de tendance faucon au plan national, et cela aussi est à méditer.On peut dire que le facteur juif, dans lidentité des Israéliens dorigine maghrébine, sest scindé en plusieurs nuances, individuellement et collectivement :
une ultra-orthodoxie sefarade (Shas), produit foncièrement israélien, imitation par contamination du courant ultra-orthodoxe ashkenaze ;
un sionisme national-religieux (version parti national religieux ou Mafdal) qui verse dernièrement dans des positions nationalistes intransigeantes, contraires à la modération sefarade originelle ;
un judaïsme mystique irrationnel (cf. culte des saints) mêlant éléments authentiquement juifs et pratiques magiques, vestiges peut-être du monde berbère ;
un judaïsme maghrébin traditionnel modéré (et cest celui qui domine dans la conscience des juifs nord-africains), ouvert, équilibré, capable dadmettre en son sein une conception progressiste du monde moderne, sans dénigrer totalement les forces irrationnelles généralement rejetées par le rationalisme laïque dominant de la société israélienne bien pensante.
Que devient dans tout cela lélément non juif local lié au pays dorigine, à ses us et coutumes, à son folklore, etc.? Il aurait subi une mutation en profondeur, significative et problématique. La maghrébité des juifs dAfrique du Nord, dès quils ont foulé le sol de la terre promise, est devenue objet de mépris, dévalorisée, identifiée automatiquement comme une version de lorientalité. Or lOrient les nouveaux immigrants nont pas tardé à le constater ne jouissait pas dune grande estime et était loin dêtre lidéal et le modèle auquel aspirait la jeune société israélienne engagée dans une guerre farouche, militaire, mais aussi, dans une certaine mesure, culturelle contre ses voisins-ennemis orientaux. Israël si proche et pourtant si loin du Proche-Orient ! Position inconfortable sil en est... Si seulement elle pouvait être dialectisée !
Les Maghrébins, en même temps que la DDT dont ils ont été saupoudrés à leur arrivée, à linstar de tous les immigrants de lépoque, ont reçu lestampille orientaux . Entre eux et le consensus national (Israël partie intégrante de lOccident éclairé), un fossé sest creusé.
Résultat : on essaie de se fondre dans limage standard, quoi quil en coûte. Phénomène commun à toutes les communautés orientales, le cas des nord-africains venus de lExtrême-Occident (= Maghreb) étant plus frustrant, incorporés quils étaient dans la catégorie des Orientaux, désignation qui naurait rien de répréhensible, nétait la connotation négative que cette notion a fini par avoir. Par ailleurs, beaucoup dentre eux ont connu le monde moderne, mais comme ils avaient acquis leur savoir et leur expérience par le truchement de la culture française, ils ne pouvaient aspirer à une reconnaissance pleine et entière de leur adéquation à la civilisation israélienne, dans laquelle lélément français était pratiquement absent."
Source : Ministère israélien des affaires étrangères :
http://www.mfa.gov.il/MFAFR/MFAArchive/1990_1999/1999/2/Les%20Maghrebins%20en%20Israel
- Le Shas dans le texte :
Interview de Eli Yishaï, leader du parti Shas: "Israël doit rester un Etat juif"
It has been claimed that the conflict will not be resolved until religious leaders from the two sides intervene, and make peace among themselves. Is this still true in the wake of the Hamas victory in the Palestinian Authority election?
"Are you kidding? They call themselves a religious party, but to my mind this is not religion. I don't want to recognize a religion that talks about murder. Hamas wants to destroy the State of Israel. You call that religion? As far as I'm concerned, Hamas is like Iran. Both of them want to destroy the Jewish state. What does that have to do with religion? Religion is tolerance; it is peace, it brings people closer. There is nothing for us to talk about with Hamas. We would be hiding our heads in the sand if we even thought we could talk with them. When it comes to relationships with Israeli Arabs - here I think that religious leaders can accomplish something, and take action to reduce the gaps."
Do you have a problem with the fact that Arabs in the State of Israel are defining themselves as Palestinians?
"It all begins and ends with my concern for preserving the Jewish state as a Jewish state. Our situation with the Palestinians is not good right now. There is no doubt that today's Palestinian leadership wants to destroy the Jewish state. As I see it, Israeli Arabs should recognize the State of Israel - and the vast majority do - and want to keep things the way they are. The connection with the Palestinians, which could lead tomorrow to a connection with Hamas, harms Israeli Arabs, and I have the feeling that most of them are not interested in this connection."
Source : Haaretz
http://www.haaretz.com/hasen/objects/pages/PrintArticleEn.jhtml?itemNo=693767
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