A mort l'étanchéité : génétiquement transformons les sarkozy-martin
A la fin d'une saison où plus de 22 000 ha de maïs transgénique ont été cultivés dans le secret et l'opacité, où les cas de contamination se sont multipliés, faisant peser de vraies menaces sur l'ensemble des filières agroalimentaires, Greenpeace appelle le Président de la République à décréter immédiatement un moratoire sur les cultures d'OGM en plein champ.
« Moratoire, gel, suspension, interdiction provisoire... Peu importe le nom qu'on donne à la décision, le tout est de la mettre en œuvre effectivement : le gouvernement français doit notifier à la Commission européenne l'activation de la clause de sauvegarde prévue par la directive 2001/ 18. Il en va de l'avenir des agriculteurs, apiculteurs et éleveurs engagés dans des filières non OGM et bien sûr de celui des consommateurs, qui sont massivement opposés aux OGM » déclare Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM à Greenpeace France.
Pour Greenpeace, c'est cette notification effective auprès de la Commission européenne qui doit sortir du Grenelle de l'environnement et non une série de déclarations d'intentions sans conséquence, comme la vague opération de communication de la FNSEA, acceptant le principe d'un gel des cultures... en hiver. Ce moratoire doit rester en vigueur jusqu'à ce que soit votée une loi qui garantisse à tous le droit et la liberté de produire et de consommer sans OGM.
Nécessaire, ce moratoire sur les cultures en plein champ est aussi possible. Greenpeace peut fournir sur demande une note légale expliquant comment l'activation de la clause de sauvegarde peut être mise en œuvre par un n'importe quel pays de l'Union. Cinq autres pays de l'Union européenne l'ont déjà adopté : l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Grèce et l'Allemagne. Du reste, seuls cinq pays de l'UE cultivent du maïs MON810 sur leurs territoires...
Dans un rapport sorti le 15 octobre dernier, La bombe OGM, Greenpeace a démontré l'impossible coexistence entre les filières avec et sans OGM. S'appuyant sur de nombreux témoignages inédits d'agriculteurs, éleveurs et professionnels de l'agroalimentaire, ce rapport montre à quel point la contamination par des organismes génétiquement modifiés peut se produire à tous les stades de la production : semences, floraison, récolte, transport... L'étanchéité des filières est impossible. Les cas de contaminations par les OGM, et les conséquences économiques qui en découlent se sont en 2007 multipliés, alors que ces cultures représentent moins d'1% des cultures de maïs.
« Les OGM sont incontrôlables ! Si le statu quo actuel perdure, nous serons mis devant le fait accompli de la contamination génétique : c'est alors le choix du sans OGM, c'est-à-dire le choix de la majorité des producteurs et des consommateurs qui sera irrémédiablement remis en cause » ajoute Arnaud Apoteker.
Le Monsanto 810, seul OGM actuellement cultivé, fait de plus l'objet d'une réévaluation de la Commission européenne. Son autorisation a été accordée selon une directive de près de 20 ans (90/220) qui imposait une évaluation des risques reconnue depuis comme notoirement insuffisante. Il serait évidemment absurde de permettre en 2008 la culture de ce maïs avant que ce processus de réautorisation n'ait été mené à son terme.
« Moratoire, gel, suspension, interdiction provisoire... Peu importe le nom qu'on donne à la décision, le tout est de la mettre en œuvre effectivement : le gouvernement français doit notifier à la Commission européenne l'activation de la clause de sauvegarde prévue par la directive 2001/ 18. Il en va de l'avenir des agriculteurs, apiculteurs et éleveurs engagés dans des filières non OGM et bien sûr de celui des consommateurs, qui sont massivement opposés aux OGM » déclare Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM à Greenpeace France.
Pour Greenpeace, c'est cette notification effective auprès de la Commission européenne qui doit sortir du Grenelle de l'environnement et non une série de déclarations d'intentions sans conséquence, comme la vague opération de communication de la FNSEA, acceptant le principe d'un gel des cultures... en hiver. Ce moratoire doit rester en vigueur jusqu'à ce que soit votée une loi qui garantisse à tous le droit et la liberté de produire et de consommer sans OGM.
Nécessaire, ce moratoire sur les cultures en plein champ est aussi possible. Greenpeace peut fournir sur demande une note légale expliquant comment l'activation de la clause de sauvegarde peut être mise en œuvre par un n'importe quel pays de l'Union. Cinq autres pays de l'Union européenne l'ont déjà adopté : l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Grèce et l'Allemagne. Du reste, seuls cinq pays de l'UE cultivent du maïs MON810 sur leurs territoires...
Dans un rapport sorti le 15 octobre dernier, La bombe OGM, Greenpeace a démontré l'impossible coexistence entre les filières avec et sans OGM. S'appuyant sur de nombreux témoignages inédits d'agriculteurs, éleveurs et professionnels de l'agroalimentaire, ce rapport montre à quel point la contamination par des organismes génétiquement modifiés peut se produire à tous les stades de la production : semences, floraison, récolte, transport... L'étanchéité des filières est impossible. Les cas de contaminations par les OGM, et les conséquences économiques qui en découlent se sont en 2007 multipliés, alors que ces cultures représentent moins d'1% des cultures de maïs.
« Les OGM sont incontrôlables ! Si le statu quo actuel perdure, nous serons mis devant le fait accompli de la contamination génétique : c'est alors le choix du sans OGM, c'est-à-dire le choix de la majorité des producteurs et des consommateurs qui sera irrémédiablement remis en cause » ajoute Arnaud Apoteker.
Le Monsanto 810, seul OGM actuellement cultivé, fait de plus l'objet d'une réévaluation de la Commission européenne. Son autorisation a été accordée selon une directive de près de 20 ans (90/220) qui imposait une évaluation des risques reconnue depuis comme notoirement insuffisante. Il serait évidemment absurde de permettre en 2008 la culture de ce maïs avant que ce processus de réautorisation n'ait été mené à son terme.
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